Pourquoi en effet les Français sont-ils si pessimistes ?
Dans un pays riche pourtant à maints égards, où tout fonctionne encore. Certes les services publics régressent, mais ses privilèges géographiques, climatiques et historiques demeurent. Certes l'héritage commun de générations de création et de travail est malmené depuis les privations et délocalisations, mais il est encore temps de réagir, de traiter autrement l'intérêt général et la solidarité. Les Français le savent ou devraient le savoir.
Alors pourquoi leur inquiétude ? Pourquoi leur pessimisme ?
Sans doute ces évolutions y contribuent, moins de servives publics, l'héritage économique, industriel et éducatif malmené, de même que l'intérêt général et la solidarité. Ce résultat de politiques récentes suffirait-il à une telle perte de confiance ? Aussi durable ?
Non bien sûr ! Elle est plus profonde. Mais les Français peuvent-ils se reconnaître dans ceux qui les gouvernent ? Certains qui les trompent ou les ont trompés, élus sur des promesses qu'ils n'ont pas tenues. Responsables des dérives qui viennent d'être évoquées.
Manifestement le résultat du "présidentialisme" installé depuis un demi-siècle. De ce régime qui livre le sort du pays à un seul homme, élu certes, mais aussi à l'entourage de son choix, non élu pour la plupart et à sa merci.
De plus le scrutin retenu pour l'assemblée législative aboutit à un bipartisme, minoritaire, qui a discrédité les partis politiques, et ainsi la politique, un scrutin de plus en plus sclérosant. De fait les citoyens français ne sont pas tous représentés par un tel pouvoir. Ainsi ce régime présidentiel n'est pas véritablement représentatif des Français, ni du pays.
Ils le ressentent, en maintes occasions, plus ou moins confusément du fait des moyens de communication. Sur la durée ils ont perdu confiance, ils en prennent conscience et ils ont raison. Le système a fait ses preuves.
Pour le retour à plus de confiance, si ce régime l'a empêché, il doit changer. C'est possible et vite !
C'est très simple en effet, l'élection présidentielle qui arrive le permet. Si parmi les candidats, il en est dont le respect des Français passe avant leurs ambitions personnelles, sans pour autant y renoncer, qu'ils s'engagent à leur demander par référendum dans l'année 2012 de se prononcer sur le maintien de ce régime ou son remplacement par une vraie République parlementaire. Qu'ils s'engagent à sa mise en place si les Français l'ont choisi, après avoir démissionné.
La démocratie représentative ainsi rétablie, comme dans la plupart des démocraties, en Europe notamment, les élus et partis politiques seront responsabilisés, de même que les citoyens, une motivation nouvelle qui ne peut que faciliter les réformes dans plus de justice et d'efficacité.
Avec le respect, ainsi rétablie une confiance salutaire autant que souhaitée.
Ce qui augmente considérablement les chances d'être élu aux candidats qui adhèreront à cette proposition. Avis aux amateurs !